C’est quand le meilleur temps de réviser nos processus?

On révise rarement ses processus quand tout roule. On se dit : « Pourquoi toucher à quelque chose qui fonctionne? ».
Pourtant, attendre le symptôme de la nécessité c’est attendre la crise. Qui prend plaisir à appeler le garagiste une fois que la voiture est déjà arrêtée sur le bord de l’autoroute? Personne!

Ce qui devrait nous faire réfléchir, ce n’est pas le temps que prend la révision… mais ce qu’il en coûte de l’ignorer. Fermer les yeux sur nos angles morts ou passer outre les irritants qu’on endure ne sera jamais une bonne idée, on en convient tous théoriquement, mais en pratique on en fait tous l’expérience. Ces irritants, je les appelle les « coups de papier sablé ». Pas assez forts pour blesser sur le coup, mais assez pour user, baisser le moral et, à la longue, coûter cher en temps, argent et énergie.

Revenons-en au garagiste un instant: je vous rassure tout de suite, prendre soins de vos processus peut être plus satisfaisant qu’une visite au garage. On vous propose d’en faire un exercice créateur de valeur qui peut prendre racine dans un off-site d’équipe. Instaurer un rituel, en alternance avec votre planification stratégique. Développer vos processus pour qu’ils soutiennent votre stratégie et vos objectifs. En voilà une belle routine pluriannuelle qui s’enchaîne et entraîne vos équipes dans un soul train line révélateur de trésors cachés (ici pour un visuel sur la référence).

Vos processus doivent évoluer pour soutenir vos objectifs et votre stratégie, pas les freiner.

Gardez en tête ces trois signaux d'alerte :

  1. Croissance rapide → Ce qui fonctionnait à 20 personnes est à redéfinir quand on est rendu 50. Les goulots d’étranglement s’accumulent.

  2. Transformation stratégique → Nouvelle offre, nouvelle acquisition, réorganisation. Si la direction change, les processus doivent suivre.

  3. Irritations répétées → Les équipes « contournent » les procédures, passent plus de temps à justifier qu’à agir. Un symptôme qu’il est temps de simplifier.

Plutôt que le « big bang », miser sur une culture d’amélioration vivante. En résumé, le meilleur temps pour réviser vos processus, c’est avant d’en avoir absolument besoin. Allons-y mollo sur le cortisol (hormone du stress) quand on peut!

Faites en un rituel d’équipe régulier, pensé pour générer des idées, renforcer la cohésion et soutenir votre stratégie.

Curieux de tester ça avec votre équipe? Parlons-en

Sophie